Le pouvoir du pardon : devenir une personne selon le cœur de Dieu

C’est l’été ! J’espère que là où vous êtes, vous profitez bien de ce bel été bien ensoleillé. Nous sommes à l’Évangile du jour, mon nom est Mylen Quéry et aujourd’hui nous lisons dans Luc 6 : 35 : "Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants."

Je me souviens d’une situation où je devais pardonner. J’avais été profondément blessée et trahie et tout en moi ne voulait pas relâcher. Je me demandais comment humainement c’était possible d’y arriver.

Et dans un moment de prière, je disais à Dieu :

"Je veux être comme toi, je veux te ressembler, je veux être une femme selon ton cœur."

Et clairement dans mon cœur, Dieu m’a dit :

"Tu veux être comme moi ? Mais moi j’aime cette personne autant que je t’aime toi, peu importe ce qu’elle a pu te faire. Alors si tu veux être comme moi, tu vas non seulement la pardonner, mais tu vas lui écrire pour lui dire."

Vous imaginez bien le combat dans mon cœur et dans mon esprit ! Je l’ai fait, complètement en larmes, je l’ai pardonné, j’ai relâché pour me rendre compte que la personne que je tenais prisonnière, c’était moi-même.

Pardonner ne veut pas dire oublier ou même se réconcilier, pardonner veut dire relâcher l’offense. Et quand on arrive à pardonner, Dieu nous donne de l’amour en retour pour la personne qui nous a offensés.

Il est facile d’aimer ceux à qui nous faisons confiance et qui sont aimables avec nous, mais l’amour véritable consiste à faire de même avec ceux qui nous méprisent, ceux qui nous offensent.

Le verset va plus loin aussi, le commentaire biblique dit que le fait d’aimer engendre une action, par exemple de prendre l’initiative de satisfaire des besoins précis.

Quand on aime on veut aider, on veut venir en aide et être les mains de Dieu en action.

Alors en terminant, je nous invite à méditer ce verset et à voir comment on peut l’appliquer dans notre propre vie.

Mylen Quéry